Choses vives, lieux et moments, apparences premières. Que les faits du monde redeviennent un logos ! et la peinture, poésie d’espace, l’appareil de reconnaissance et de précision d’une vie par le monde.

Après une longue et salutaire ascèse iconophobe, lorsque sont reconnues les vertus cardinales du vide orthogonal et de la ligne chaotique, surviennent les éléments. C’est ainsi que je nomme les quelques « figures du dehors », mots-mondes qu’invoque le tableau. Ce ne sont ni des êtres purement plastiques ni des choses connues à identité fixe. Mais des formes flexives à valence multiple. Cet os est une embarcation, un tambour, une digue. Un roc est la maison d’une vie, le cerveau d’une pensée baptisée par les vagues. Le bâton de Gnawa révèle la parenté des rames et de la nouvelle lune, tous signes clairs. Poignée de sable ou étoiles du ciel, ce ci est encore un texte, secret comme l’instruction d’un rite ou la partition d’un immense agencement de rythmes.

Constellations et conjonctures, assemblage anthropo-cosmologiques, esquisse d’une nouvelle composition. Je bricole de petites machines hivernales pour recueillir la lumière de l’aube et le ton des vagues.

Le Récit

Le Chemin

Lointain

Mondes

Le Voyage

Equation

Détecteur

Le Secret